• Une vie pour Mohamad

    Mardi le 08 février, 2005

    Puisqu’une Paix chemine entre Israël et la Palestine… je voudrais raviver le souvenir de Mohamad, jeune Palestinien tué par balles dans les bras de son père… lui, rassasié de cette Paix divine, par ce Dieu au « Nom » duquel on ne cesse de « crucifier » les Innocents !!!

               Chante petit Mohamad que j’ai fugitivement vu sous les balles « aveugles », quand les chefs se battaient par innocents interposés et d’autres moins innocents… !

                   Le même Dieu auquel je crois, avait promis aux descendants d’Ismaël, qui devaient devenir un « Peuple nombreux », au moins « une terre » ! Mais on sait ce que sont des frères « ennemis » quand l’Histoire les sépare et creuse entre eux des ravins, que soulignent encore leurs « raisons » mirifiques, de « murs » dérisoires qui en disent trop long…

              Je n’ai pas le cœur à chanter… ! Sauf quand j’aurai hurlé vers Dieu et fait que mon « hurlement » rencontre le sien…

    « Hurlement silencieux » d’un Dieu humilié ! Et quand ma conscience me laissera dans le sein de cette « Planète » dérisoire, ce maigre espace, réservé aux vainqueurs comme aux vaincus, sous ce sol foulé de « maudits » qui se sont arrogé la balance de « Justice » en faussant les poids…

                   Maintenant, réjouis-toi Mohamad… ! La Paix arrive peut-être ? Les guerriers sont las ! Ils vont effacer les barbelés, si laids que Dieu Lui-même… qui sait (?) aurait pu faillir à sa puissance et dire : « je vais fermer les yeux aussi et dormir, oublier ma Création, puisqu’un enfant ferme les siens après tant de ces regards accusateurs, face à leurs vies volées, au creux de berceuses cauchemardesques !

                             Au fond, dans nos pays dits « démocratiques » et « chrétiens », où les « voies » étoilées et auréolées, survolent des souterrains ignorés… vraiment ignorés ? ou seulement ignorés parce qu’ils ne regardent « après tout » que ceux que l’on « écrase joyeusement », par choix de « silences politiques » où la politique ne règne pas !... Ni la politique… Ni l'homme !

             Mais j'attends en chantant le jour glorieux de l'Innocence lumineuse et resplendissante, Innocence de mon Dieu, Innocence de mon Christ, Lui l'humble  Logos éternel, et Parole d’Abba ! Et Verbe, et grand Prêtre éternel,  Source au coeur du Sang Salvateur dans l’acquiescement du Fils Monogène,  Transfiguré devant nous et pour nous, oui, Amen ! Toi encore, Soleil de Justice, poussé par  le souffle  de l’Esprit-Dieu, dans ta course nuptiale où Tu t’élances  Vainqueur, Dieu et Messie de Dieu,  Jeu Trinitaire d’une Rédemption Eternelle, et d’un  Salut Universel…, Car par Toi, mon Rédempteur, nul ne sera rejeté !

                       Avec toi, mon petit frère Mohamad, et vous tous les autres Mohamad des mondes passés et des mondes  perdus, et encore engloutis, et des mondes ignorés d’aujourd'hui, d’hier et encore avant….

             J'entends que montent de L’Orient et de l'Occident, comme une rumeur savoureuse, car oui, voici : je vois qu’ils viennent de partout ceux qui remontent de la grande épreuve,  leurs vêtements trempés dans l'écarlate, voici, je vois qu’ils blanchissent dans l'aube Pascale de la divine promesse d'un Messie écrasé et méconnu !  C'est Lui en notre temps et par la foi, je vous le désigne, regardez- le, qui l’aurait connu, racine chétive, méprisée et foulée aux pieds ?  Qui a vu le resplendissement de sa beauté, lorsqu'Il offrait au Père, le trophée de sa kénose ! Car en Vérité,  Il n'avait plus apparence humaine, et sachez-le, tous les peuples, c’est par ses souffrances et son obéissance, qu'Il  nous a valu la Renaissance ! Messie,  mon frère et mon Dieu,  reçois de tes témoins de la première heure et de la dernière, l’humble libation, si pauvre, qu’un seul de tes Regards a rempli de ta puissance opérante, et de ton pardon pour l’heure messianique ! 
     
                     Gloire à Toi, car tu nous as rendu par ta déréliction l’innocence originelle, et la porte du Jardin par Ton Pouvoir est ouverte ! C'est Toi dans l'Union Trinitaire qui nous as rendu L'universelle communion, par l’Adoption  !  Et pour soutenir nos faiblesses tu es devenu la manne de nos traversées désertiques : oui je crois, nous serons tous rassasiés et déjà, dans l'obscurité qui annonce Ta Lumière sans couchant, je crois et je me repais de cette certitude !

                Gloire à toi dans ta divinité, et gloire à Toi dans l'Amour, gloire à Toi dans l'argile qui fut maudite et qui pétrie au fouloir  par Ton Amour, revient à Ta Beauté et à Ton Image !

                   Et dans un silence qui lui convient, je veux dire seulement, « Ave Mariam » pour les siècles !.

     

                                                                                                 Mariam Jacob


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