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Par Mariam Jacob le 11 Juillet 2012 à 22:01
Ma part de souffrance
Comme une croix
Tu l’as posée sur mes épaules
Cette douleur,
La même croix
Posée sur Tes épaules...
Quelle distance
Dans la souffrance,
Et cependant
Combien proche es-Tu !
Elle est cette douleur
Comme Ta Voix,
Tout au fond de mon coeur
En son exil !
Elle est comme Ta Main
Sur ma tête d’enfant,
Promesse du Royaume
De Ton Pain !
Elle est cette douleur
L’écho de Ta Tendresse,
Baignant toute détresse
En sa candeur !
Elle est ma part de souffrance
En bon soldat du Christ !
L’ai-je portée dans un sourire ?
L’ai-je tenue comme un Flambeau ?
Ai-je reconnu Ton Sourire,
Dans ma part de souffrance,
O mon Kyrios ?
Comme la mort
Tu as saisi mon corps
Le clouant sur le bois,
Comme Ton Corps
Saisi par la mort !
Elle a pesé sur moi
Cette arme de silence.
Par Ton grand cri Tu l’as vaincue :
“J’ai soif !”
Et moi je n’ai rien dit,
Rien d’autre que Ton Cri !
Il est mien,
Il m’est besoin
Pour affronter la mort.
Que craindrai-je ?
N’as-Tu pas dit :
“J’ai soif !”
Ai-je attendu l’Eau Vive ?
Ce que Tu dis est fait !
Prends ta part de souffrance
En bon soldat du Christ !
L’ai-je reçu comme tendresse
Le couchant de Ton Sourire
Sur ma mort ?
N’ai-je pas porté le bois ?
Ai-je bien suivi Ta Voie,
Ô mon Kyrios ?
Mariam, 11-7-2012
votre commentaire -
Par Mariam Jacob le 23 Avril 2012 à 21:41
En guise d'ouverture et d'accueil, je souhaiterais tout d'abord te dire un chaleureux merci, à toi Jean mon frère prêtre, qui a su répondre à mon appel et entendre ma faim, à l'heure venue ! et aussi à Stéphanie, « gardienne d'eKlablog, et aux autres dont je ne connais pas le visage, et qui sont les visages cachés du Christ, Lui qui se révèle ainsi dans leurs oeuvres. Ils oeuvrent dans l'ombre, ou dans des zones de toutes sortes, déserts bénis des rencontres avec Dieu, et désert où l'homme rencontre l'homme dans un désir d'extermination, extermination du sens de la fraternité, et d'abord de l'amour, et finalement extermination de Dieu, qu'on a appelé évidemment «la mort de Dieu ». il ne m'est pas possible ici de nommer un grand nombre d'entre vous tous, y compris ceux d'ailleurs que je n'ai pas encore rencontrés, mais dont le souvenir qui vient, est resté cher à mon coeur, toi le frère, que je ne peux nommer encore, mais que le Christ a désigné comme « c’est Moi ! » Je viens donc vers toi, en toute paix, et t’invite à cette « Sainte Table » : « Mange et vis ! »
C'est donc un chaleureux merci, que j'adresse à tous de la part de notre frère aîné, le Christ Jésus, notre Dieu et notre frère, serviteur de la volonté des Trois et révélateur de ce grand Mystère d'Amour dont nous avons été l'objet, nous tous, et sans exclusion ! Amen !
Mariam
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