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  • Il fait nuit … tout dort ! Non… ! A minuit, non loin de chez moi,   sur la    route    encore   trop fréquentée,   malgré  les lois,   la « prévention routière »  engloutit les  fonds  de notre   Caisse Maladie, et  dans cette sarabande  infernale,  d’un  geste répété et machinal elle déshabille Pierre pour habiller Jean, tout en creusant  d’autres ornières fatales,  car  voici qu’une voiture vrombit !

    On a bien planté des cercueils en carton sur les bordures des routes, voire des policiers en tenue… tu parles ! les chauffards qui conduisent à tombeau ouvert, n’ont pas peur du carton !

                       Hier soir c’était un jeune homme de 20 ans, au volant de « sa » voiture qu’il n’avait forcément pas payé de sa sueur et de son espoir d’une attente récompensée, qui vous met du plomb dans la tête ! Pour « mieux rouler des mécaniques », et se faire mousser devant des mineurs de quatorze et quinze ans, il les a embarqués…aujourd’hui, figurez-vous, ça existe « la théologie de la transgression », ce sont des « grandes personnes raisonnables et responsables » qui ont inauguré ça, voire même un théologien… puff ! ça doit être aussi une ivresse de tancer Dieu en le bravant sur nos ergots, parce qu’on se l’imagine « vengeur » MAIS « miséricordieux » (je l’espère pour tous !).

    Enfin, puisque RIEN n’y fait, peut-être faut-il laisser tomber pour TOUT tenter de ce qui peut préserver nos jeunes de leur insouciance inconsciente, qui fait jaillir tant de larmes chez ceux qui les ont conduits   dans  la vie jusqu’à  cette fin tragique et non programmée… « dormez les enfants » !

    Je ne suis pas ZOLA, mais les mots sont à tous et pour cela,

                           J’ACCUSE ceux qui vendent et autorisent, des voitures non bridées   à   des conducteurs jeunes et inexpérimentés, l’ETAT, qui … voire plus haut… et paient des « experts » qui nous mentent en son nom et pour le dieu « fric »… ASSEZ ! car ce jeu de mots dit bien ce que doivent faire les secouristes dans la nuit… ramasser les morceaux !

    Demain, commençait leur AVENIR…

     

                                                                            Mariam Jacob


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                      En commençant ce blog, je voulais m'adresser surtout à mes jeunes contemporains, car j'ai pu entendre bien des fois que les jeunes de notre temps ont un avenir qui n'incite pas à occuper les  tout  débuts  de la vie, à préparer un bonheur qui n'a, pour horizon que de faibles  lueurs éclairant bien des promesses aux saveurs décevantes...

                        De fait, je pensais que mes jeunes amis, ne se sentaient pas d'appétit pour porter le poids d'une vie, qui d'abord exige un labeur persévérant, surtout si les faits de société illustrent peu de « réussite », lorsque cette société, peu pédagogue et donc cruelle envers les moins bien pourvus, en oublie les valeurs républicaines : égalité, fraternité…et … peut-on encore nommer « la liberté » ?

     

                     Quand le favoritisme, les inégalités et injustices de toutes sortes, viennent jouer les « sélectionneurs », que peuvent espérer les plus faibles ? C’est alors que l'on préfère,  « après tout », brûler le temps que l'on a dans les mains, et sa vie propre, sans penser à gérer  acétiquement le temps immédiat ! Pourquoi  creuser les fondations, d’un avenir aussi incertain, dans lesquelles finalement il est facile de tomber comme au fond d'un « trou »… Un trou qui est un énorme point final pour une vie qui part sans ce « moteur » qu’est l’irremplaçable  espoir ?

                          Voilà ce que m'a inspiré ces derniers jours, la vue d'un bon nombre de jeunes désabusés, qui  pensent que « leur part du gâteau » est à consommer  dans l’immédiat,  car, selon l’adage, «un « tiens ! » vaut mieux, que deux : « tu l’auras ! ».  De là à se jeter à 100 à l’heure dans tous les plaisirs de la vie…et également hélas sur la route,  où la vitesse est une « ivresse » qui n’enseigne qu’à ceux qui n’en saignent pas ! Peut-on espérer que ces « sacrifiés » de nos autoroutes, sauront désigner à leurs « jeunes camarades »,  des « voies nouvelles » … ? dont la chair devient un support où s’inscrit l’histoire de ceux  qui n’entrent dans l’Histoire que sous forme de « statistiques »….

                          C’est hélas au quotidien  que la route  vient prélever sa  moisson de jeunes  vies où trop d’entre eux, n’avaient pas encore foulé  ces chemins de la vie, en  « aspirants » naturels à la Vie d’abord, comme au bonheur !  Mais   la société de consommation, voire la « Consommation » tout court,  ingurgite ces vies en plein essor, sans état d’âme  – puisqu’elle n’en n’a pas, « d’âme » -  au nom de la plus froide, de la plus inexistante et de la plus meurtrière de nos humaines institutions : « la Finance » !!

                            Chaque fois que se renouvellent ces « drames ordinaires », je fais mémoire de nos  « sacrifiés » …!

                          J'en  appelle là,  au souvenir de notre ami latino-américain, décédé ce dernier mois, Carlos Fuentes, auteur et philosophe. Il disait avoir « peur des cimetières du silence », le silence de ceux qui savent et qui se taisent, « peur de la tyrannie du silence », ceux qui ne veulent pas s'engager, et déjà,  sur cette voie Gandhi l’avait précédé.

     Cette chronique, écrite  il y a  quelque temps, déjà, sonne comme un tocsin, et nous crie : « plus jamais ça ! »

     

     


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  • Avant d'aller dormir,

                   « Sous les étoiles », je veux revenir vers vous et vous parler de cette longue marche que j'ai faite avant de venir témoigner de ce que fut ma route, et vous parler aussi de ceux dont j'ai gardé au cœur, les visages, et même le nom, et tout ce que j'ai pu connaître du poids  de leur croix ! Un témoin de la lumière, dans leur nuit et témoin aussi de la nuit, nuit de Dieu, où aussi Il se révèle, ! Et je vous donnerai aussi les noms de vos frères, que j'ai portés en moi comme une mère porte son enfant, car dans cette vocation où  j'ai pu accomplir  l'appel de Dieu, j'ai voulu garder le souci de chacun de ceux que Jésus  le Christ et le Pasteur de tous, m'avait confiés ! Et nous devons accomplir et consommer cet appel,  jusqu'à  en être consumés, et tout ceci pour reprendre les mots de l'apôtre Paul : « accomplir ma course, les yeux fixés sur Jésus, le chef de notre foi ! ».

    Mon grand désir, au milieu des épreuves et des angoisses du chemin à la suite de Jésus, a été évidemment d'être capable de transmettre ce "flambeau de verre"  comme nos frères d'Orient  appellent Celui qui nous a dit encore : « Je suis la Lumière du monde, Celui qui marche dans la Lumière ne craindra pas la mort ! ». Et mon grand regret désormais,  c'est de devoir constater, que notre monde est en déroute dans bien des domaines, et que dans nos couvents et monastères, dans nos presbytères,  il y ait un tel besoin de priants et de Pasteurs, là où on garde au cœur cependant  les mêmes aspirations que celles de tous nos frères qui ont aussi passé les siècles !

    Je remarque combien la jeunesse aspire si généreusement  à reconstruire un monde qu'un certain nombre d'humains, séduits un moment  par l’attrait fallacieux de biens périssables, mais encore  prometteurs d'une vie meilleure, avec des conceptions qui là, à ce point névralgique, ont blessés d'abord au cœur  ceux qui ont cru trouver un « filon », que d'aucuns avaient nommé à une période de l'histoire de l'Amérique, « la ruée  vers l'or ». Évidemment, beaucoup ont espéré, et ont vu leur espérance s'écrouler dans les marécages de ruisseaux aux eaux trompeuses,  gardant prisonnière la vérité de la stérilité de ces fonds prometteurs !

    Et cependant lorsque j'ai regardé les reproductions cinématographiques de ces temps héroïques, j'ai vu beaucoup d'espoir projeté sur quelques malheureuses concentrations de poussière d'or, inspirés bien entendu par l'amour de la famille : donner à son épouse et à ses enfants une vie meilleure, et aussi un avenir bien meilleur que celui des premiers chercheurs d'or ! Je me suis alors posé beaucoup de questions, car  je constate combien la jeunesse actuelle porte en elle  de générosité et de souci d'engagement et d'entraide…

    Et bien évidemment cependant j'entends parler de raréfaction des vocations ! Et je pense à l'instant que ceci est certainement dû au silence des témoins, de ceux-là mêmes qui ont voulu en d'autre  temps mettre obstacle à la réalisation des vocations « religieuses », comme l'on dit, sans doute à tort. « Profane », pourrait-on dire, alors ?)   Car « religieux », le sont,  tous ceux qui ont réalisé également la « vocation» à la famille dans le « mariage », ou dans d'autres situations, au cours de l'histoire tragique des hommes.

    Il y a eu toujours des femmes et des hommes courageux qui ont sacrifié leur désir de fonder une famille, pour être là précisément où le « nid » venait d'être saccagé, laissant des orphelins et des miséreux.  N'étaient-ils   pas « religieux », ceux-là  qui voulurent ce sacrifice d'une « chirurgie réparatrice » du tissu social en hémorragie,  et « donner » là leur cœur en voulant transfuser leurs forces vives  d'amour, car nous savons bien   que ce « buisson ardent »  qui brûle au cœur de chacun, est nécessaire à la réalisation de toute  vocation, et ne tolère pas de demi-mesures, car il exige l'Absolu, et d'un accomplissement éternel; (si le terme « religieux » et c'est en cela que j'ai compris, que tout homme, malgré les efforts sataniques de l'ennemi de Dieu et du destin éternel et divin de l'homme, se révèle après un point de rencontre de sa misère et de la Sainteté transcendantale de l'amour de Dieu, d'une grandeur qui se révèle en creux mais dans une évidence aveuglante, que l'homme est bien plus grand que ce que certains serviteurs du mal, et pauvrement inconscients de leur cécité, voudraient nous faire croire, en ramenant l'homme total et cosmique,  à des groupements ou à des rassemblements, la plupart du temps destructeurs des "valeurs de chacun"  au profit de la "globalité" : on pourrait appeler cela : «nos troupes », « la 6° Compagnie », "nos équipes », voire même « la promotion 90 » ! Et encore « le corps des pompiers »…

    Mais cependant j'ai noté aussi, que dans bien des cas où la dictature, ou l'esclavage a régné trop longtemps, la victoire fut bien souvent due au sacrifice d'un seul d'entre eux. Je pense à Nelson Mandela, et à bien d'autres de ce "calibre" et de cette grandeur. Car combien  de fois ai-je entendu cette incompréhension de « la majorité de la masse, vaincue et maintenue en esclavage, par un petit nombre ? »  Ainsi bien souvent le sacrifice d'un seul s'est voulu libation pour le sauvetage de tous comptés un par un, et comme l'on dit « au cas par cas »,  rendant vaines nos calculettes, puisque nous avons malgré tout, inventé sans bien nous rendre compte de nos auto-reniements : "la taille unique !" et un seul "soldat inconnu"...honoré, vénéré...mais dans une ignorance totale de ses mérites, ou de détails, comme  ses  trahisons, voire ses désertions !

     Et je réalise à ce point  de ma méditation, que décidément, l'homme est en éternelle oscillation, et se cherche encore… N'est ce pas une grande différence, que le plancher des vaches, n'assurera pas comme il croit, que la stabilité qu'il cherche et qui est la sienne ontologiquement, est encore à réaliser, et peut-être alors que cette réalisation se trouve dans les cieux, sa foi lui promet l’éternité de la Vie  au lieu de la promesse, dans le Royaume où le Père de tous nous appelle pour nous restituer le premier jardin d'Éden… dont le seul nom évoque pour tout homme, un paradis « perdu »( ?)… Mais non, pas « perdu » !!!… Le paradis a perdu ses habitants, et le frère aîné est revenu dessiner la route, et s’y révéler sur le chemin du retour, où le Père commun. A dressé la table du festin a

                                          Mariam Jacob


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