• Appelle-moi « Père » !

    Mon Dieu, j'ai entendu parler de toi…
    Je voudrais tant que ce soit vrai !
    Que ce soit vrai,  que tu sois mon Père !

    Et que ta main me porte
               à travers tous les déserts,
    A travers toutes les guerres,
    A  travers toutes les haines,
    Cette  main tienne qui peut effacer
    Toutes larmes et toute blessure !
      Alors,  efface ce que mes yeux voient
             Ce qu'ils voient d'autre
                 

     Que seulement l'Amour !
    Se peut-il que tu me tiennes dans ta main,
    Ta main si grande, et moi si petit !
    J'ai voulu croire, j'ai voulu
           Que ce soit le plus vrai de tous mes rêves !

    Et je me suis endormi !
    Au matin, dans le silence,
    Peut-être es-tu venu vraiment
              Au bout de mon rêve ?
    Pour être le plus grand,
             Et  le plus vrai,
              Plus vrai que seulement un rêve !
                  …Au-delà !

    En effleurant doucement mes paupières,
             Tu m’as éveillé

    Effleuré doucement
           Des feux de ton aube nouvelle, 
           Et tu ne m'as pas brûlé !
            C'était un feu de douceur,
                      Qui ne m'a pas consumé !
                       Mais seulement embrasé
               D’un ardent désir de t’appartenir,
                       Quand tu m’as appelé :
                                  « mon fils ! »      

                 Par ce Feu qui ne m'a pas blessé…
           Tu Voulais seulement me dire :
         « Ouvre les yeux, mon enfant n'aies pas peur !!
           C’est bien moi ton Père !
               J’ai besoin de tes yeux
             Pour y déposer ma lumière,
                 J’ai besoin que tous voient,
                   Que je suis ton Père…
             Regarde-moi, seulement,
                Et appelle-moi : « Père ! »
                          Même si tu n’y crois pas,
                             Je te comprends,
                       Dis-le seulement !
                            Appelle-moi,
                          Parce que moi, Dieu,
                               J’y crois !

     Dans ta hâte de m'entendre  dire Père,
    Tu n'as pas oublié que je suis tout petit,
          …Et que ta grandeur pouvait m'effrayer…

    Alors, j'ai senti sourdre en moi
     Comme une source de rosée,
    Une source, comme toi,
              Qui vient en retenant sa hâte et son élan,
    Comme une Hymne d’Amour,
               Une chanson douce,  mon Dieu,
    Que  porte ton Esprit, de ton cœur au mien,
            Afin qu'à mon réveil,
          Perdu encore dans les brumes  de l'Aurore,
    Je ne sois pas surpris, de  te voir,
                  Toi mon Dieu,
     Si grand, Immense et Infini !
    Dans l'éclat de ta Majesté Sainte !
     Toi en qui je ne crois pas encore,
                       Et pourquoi ?
               Je me sens aussi grand que Toi,
                      Et que cela me soit naturel,
             Dès le réveil,  de plonger dans cet abîme,
                        Comme doucement
                 Dans la fraîcheur d’une onde printanière…
                         Comme abandonné sur le sein de ma mère,
                     Et je me sens si bien,
                            Que forcément
                 
               Comment ne serais-tu pas,
                         De certitude,
                               Mon Père !!!?
                        Puisqu’en t’appelant
                                 « Père » !
                               Je suis re - né !
                       Qui d’autre serais-tu,
                          Maître de la vie,
                                Immense et Infini,
                           Sinon mon « Père » ???

                                         Puisque Tu l’as dit….

                                             Mariam Jacob




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